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Le cercle des amis

  • Photo du rédacteur: Pierre O. Desautourre
    Pierre O. Desautourre
  • 31 mars 2019
  • 2 min de lecture

(roman-feuilleton rédigé par Pierre Olivier Desautourre)

Episode 2 (suite) Le spectacle commence dans quelques minutes. Les spectateurs ont gagné leurs places dans la salle. La lumière s’affaiblit et les bruits de la conversation et du rire des personnes assises cessent. Robert tente en vain d’arrêter la sonnerie de son portable. Claude sort son canif pour ouvrir l’appareil et sortir l’accu. Un agent de sécurité passe.


-C’est bien avec ce canif qu’il a tué l’oiseau, maman, je te le jure, cria Marie assise derrière Claude.


-Non, pas du tout. L’oiseaux est tombé d’un arbre et mort par le choc, probablement. Il n’a pas été égorgé. Tais-toi maintenant, le spectacle commence, chuchota sa mère d’un air fatigué. Elle voulait s’excuser auprès des quatre vieillards, mais l’agent de sécurité lui fit signe de se taire.


La salle était plongée dans l’obscurité maintenant. Sur la scène on voyait quelques lumières et les ombres des personnes qui s’activaient pour se mettre en position. Le rideau en vert impérial commença à se lever, les spectateurs entendirent le bruit du moteur qui tourna la perche de suspension. Le parquet en bois clair de l’avant scène apparaissait et les spectateurs commencèrent à voir les pieds et jambes des acteurs. Le rideau s’arrêta brusquement et un grincement se manifesta.


-Je suis bien curieux de ce spectacle, Sophie l’a déjà vu et l’a beaucoup aimé. J’espère que cette petite panne de rideau nous ne prive pas du plaisir qui nous attend, s’amusa Marcel.

-Encore une fois une pièce dans laquelle les hommes tuent leurs dieux pour aussitôt en créer d’autres, répondit Charles. Pourtant ces dieux se ressemblent et on dirait qu’ils sont de la même famille, d’une famille maudite.


-Oh mon Dieu, Charles, tes propos philosophiques nous ravissent et nous mettent dans le bon état d’âme pour profiter pleinement de l’événement auquel nous assistons, ajouta Claude d’un air malicieux. Mais en fait qui t’a appris ces belles idées?

-Je suis autodidacte, dit Charles d’un ton fier. Mes premières connaissances de philosophie, je les ai acquises en travaillant dans une usine de mécanique pour financer mes études. J’ai récrit des textes sur des petites cartes que je lisais tout en effectuant le travail de série sur les machines.


-Quelle usine, celle à côté du dépôt communal ?


-Non, celle de ton voisin. Il a racheté cette entreprise pour placer sa fortune de banquier.


-Tu parles du jeune homme dont la moto a été vandalisée lors de la soirée à la cabane de forêt ? Par qui avait-il été attaqué ? demanda Robert.


A suivre…

 
 
 

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