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Le cercle des amis

  • Photo du rédacteur: Pierre O. Desautourre
    Pierre O. Desautourre
  • 12 mai 2019
  • 2 min de lecture

(roman-feuilleton rédigé par Pierre-Olivier Desautourre)

Episode 4 (suite) Le groupe est enfin arrivé au Manoir. La porte principale est fermée comme d’habitude après dix heures du soir. Charles cherche le code pour débloquer le système de sécurité. D’abord, il cherche dans la poche droite de sa veste pour trouver le billet avec les chiffres, sans succès. Il perd l’équilibre et tombe contre une poubelle demi-fermée. Au premier étage une fenêtre s’ouvre et Sophie chuchote d’une voix fatiguée les quatre chiffres du code.


-C’est fini le temps avec les grandes clés en métal. On avait quelque chose en main et on sentait le poids dans son sac de pantalon. C’était très rassurant, chaque fois qu’on la touchait on savait qu’on pouvait rentrer chez soi à tout moment, à moins que la serrure n’ait pas été changée dû à quelques circonstances troublantes, dit Robert.


-Comme la clé de la cabane de forêt, se souvint Marcel. Elle était assez lourde, vieille et rouillée. Mais il fallait tout-de-même la chercher pour fermer la porte ce soir-là.


-La porte fut ouverte, personne n’avait fermé, comme ça j’ai pu retourner pour chercher ma veste et le parapluie. En plus, j’ai ramené le sac de Sylvain. Il était fort reconnaissant.


- Le sac n’était pas à Sylvain, contesta Claude. Il était à un des mes amis qui participait à la fête.


-Tu nous n’as jamais parlé de cet ami, pourquoi ? demanda Charles après s’avoir relevé de sa chute.


-Pourquoi aurais-je dû en parler ? Vous l’avez vu vous-mêmes. D’ailleurs, vous savez qu’il avait été interpellé par la police lors de l’explosion du dépôt. Il y avait plusieurs personnes et il raconta n’importe quoi aux deux agents. Heureusement, ma femme travaillait avec eux et elle leur a conseillé de ne pas faire de rapport. Cela aurait été désastreux pour l’enquête qui allait tout-à-fait dans le bon sens.


-Ah je vois, le rapport ne fut donc pas soustrait, il n’existait même pas ?


-Tu confonds avec un autre rapport qui avait été subtilisé. Mais il ne faut pas vous tromper. Une copie a été retrouvée de ce deuxième rapport.


-Elle n’est pas authentique, s’écria Robert.


Charles ramassa un tas de journaux ficelés à côté de la poubelle où il a été tombé.


-Tiens, des lettres adressées au Manoir. Mon Dieu, le directeur jette ces documents aux vieux papiers. Attends, peut-être je trouve encore autre chose. Il commença à fouiller et une chemise en plastique rouge avec une étiquette apparut.


-Qu’est-ce qui est marqué sur l’étiquette ? demanda Robert.

-Je n’arrive pas à lire, zut, allume vite ton portable.


-Ecoutez-les deux, arrêtez avec ces conneries, ce n’est juste une publicité pour une soirée dansante, murmura Marcel.


-Mon Dieu, elle date de quand ? J’espère qu’elle est tout récente.


-Calme toi, Claude, ce n’est pas la soirée qui te préoccupe tant.



 
 
 

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